Demi Louis au buste habillé:
frappé entre 1775 et 1784
Titre: 917 poids: 4.079g
n’a pas été frappé pour le Béarn
frappé entre 1775 et 1784
Titre: 917 poids: 4.079g
n’a pas été frappé pour le Béarn
Louis à la corne:
- frappé en 1786 à Strasbourg - Titre: 917 poids: 7.649g
cassure de coin ? la coïncidence serait trop belle au regard de la vie amoureuse de Louis XVI, alors peut être monnaie satirique ?
- frappé en 1786 à Strasbourg - Titre: 917 poids: 7.649g
cassure de coin ? la coïncidence serait trop belle au regard de la vie amoureuse de Louis XVI, alors peut être monnaie satirique ?
Une variété à la petite tête, frappé en
1782 à Lille, (W) est en fait due à l’utilisation
du coin d’avers du 1/5è d’écu d’argent.
1782 à Lille, (W) est en fait due à l’utilisation
du coin d’avers du 1/5è d’écu d’argent.
Ecu au buste habillé Demi écu 1/5è d’écu 1/10è d’écu 1/10è variété 1/20è d’écu 1/20è d’écu
frappé de 1774 à 1792 pds: 29.488g poids 14.74g poids5.835g poids 2.948g buste du 1/2 Louis buste de Louis XV buste fort
frappé de 1774 à 1792 pds: 29.488g poids 14.74g poids5.835g poids 2.948g buste du 1/2 Louis buste de Louis XV buste fort
Il a été frappé un sol, un sol du Béarn, un demi sol, un demi sol du Béarn,
un liard, et un liard du Béarn.
un liard, et un liard du Béarn.
Louis XVI poursuit le système monétaire de ses prédécesseurs,
tout en réduisant sérieusement le nombre d’ateliers de frappe.
De 40 sous Louis XIV il n’en reste que 18 en 1791.
On remarquera que la tête du roi n’est plus ni couronnée, ni laurée.
On diférenciera la période royale de la période constitutionnelle.
Les monnaies dites "Royales" trouvent leur terme en 1792, on entre alors dans domaine des monnaies dites "Modernes".
tout en réduisant sérieusement le nombre d’ateliers de frappe.
De 40 sous Louis XIV il n’en reste que 18 en 1791.
On remarquera que la tête du roi n’est plus ni couronnée, ni laurée.
On diférenciera la période royale de la période constitutionnelle.
Les monnaies dites "Royales" trouvent leur terme en 1792, on entre alors dans domaine des monnaies dites "Modernes".
Il fallait de solides épaules et un caractère bien trempé pour assumer la déplorable succession de Louis XV, son grand-père qui lui abandonne une France déjà toute prête à l'insurrection.
Cette France avait besoin d'un chef de guerre, il lui échoit un homme de compromis, qui devra affronter une meute populaire bouillonnante qui veut à n'importe quel prix voir tomber la royauté, et son convoi de privilèges.
Louis XVI va tenter, et par plusieurs fois des réformes importantes qu'il mènera à bien : abolition de la torture, et du servage, mise en place d'un impôt direct égalitaire, accompagné de la mise en place d'un service fiscal indépendant du pouvoir, destiné à le collecter. Il mécontentera les nantis, c’est alors contre les privilégiés, le parlement et la noblesse de robe qu’il devra se battre.
En pleine crise économique, le budget est mis à mal par l’intervention de nos armées dans la guerre d’indépendance Américaine. Le temps s’en mêle, 1788 sera une année catastrophique pour l’agriculture. L’impasse financière est totale, le roi convoque les Etats Généraux en mai 1789, c’est le premier pas sur le chemin de la révolution.
Le Tiers Etat se proclame Assemblée Nationale, puis Assemblée Constituante. L’insurrection couve, le 14 juillet une émeute parisienne aboutit à la prise de la Bastille, le symbole est fort et met le feu à toute la province. C’est la violence populaire qui remet en cause l’arbitraire royal. La Bastille, forteresse de pierre est tombée, c’est avec elle toute la puissance monarchique qui s’effondre.
Tout ira alors très vite: Pour calmer les esprit, le 4 août 1789 l’Assemblée abolit les privilèges En 1790 Louis jure de respecter la constitution, il est applaudi par le peuple, puis il fuit avec sa famille, mais il est rattrapé à Varennes. En 1792 les sans-culottes prennent les Tuileries, le roi est arrêté, la République est proclamée.
Incarcéré au Temple, il est condamné à mort, et monte sur l’échafaud le 21 janvier 1793.
Cette France avait besoin d'un chef de guerre, il lui échoit un homme de compromis, qui devra affronter une meute populaire bouillonnante qui veut à n'importe quel prix voir tomber la royauté, et son convoi de privilèges.
Louis XVI va tenter, et par plusieurs fois des réformes importantes qu'il mènera à bien : abolition de la torture, et du servage, mise en place d'un impôt direct égalitaire, accompagné de la mise en place d'un service fiscal indépendant du pouvoir, destiné à le collecter. Il mécontentera les nantis, c’est alors contre les privilégiés, le parlement et la noblesse de robe qu’il devra se battre.
En pleine crise économique, le budget est mis à mal par l’intervention de nos armées dans la guerre d’indépendance Américaine. Le temps s’en mêle, 1788 sera une année catastrophique pour l’agriculture. L’impasse financière est totale, le roi convoque les Etats Généraux en mai 1789, c’est le premier pas sur le chemin de la révolution.
Le Tiers Etat se proclame Assemblée Nationale, puis Assemblée Constituante. L’insurrection couve, le 14 juillet une émeute parisienne aboutit à la prise de la Bastille, le symbole est fort et met le feu à toute la province. C’est la violence populaire qui remet en cause l’arbitraire royal. La Bastille, forteresse de pierre est tombée, c’est avec elle toute la puissance monarchique qui s’effondre.
Tout ira alors très vite: Pour calmer les esprit, le 4 août 1789 l’Assemblée abolit les privilèges En 1790 Louis jure de respecter la constitution, il est applaudi par le peuple, puis il fuit avec sa famille, mais il est rattrapé à Varennes. En 1792 les sans-culottes prennent les Tuileries, le roi est arrêté, la République est proclamée.
Incarcéré au Temple, il est condamné à mort, et monte sur l’échafaud le 21 janvier 1793.
Charles Alexandre Calonne est le ministre des finances de Louis XVI.
Très populaire, il peut et doit entreprendre une réforme monétaire devenue nécessaire:
- allègement du poids du Louis d’or pour le mettre en concordance avec l’écu d’argent,
- taxation des biens d’église, ce qui évidemment provoque un tôlé dans le clergé,
- généralisation de l’impôt sur les revenus fonciers,
- suppression des douanes intérieures,
-augmentation des droits de fermages des biens royaux, etc. …
Mais comme toujours en France, les réformes passent mal.
Calonne est maintenant haï par le peuple, l’église et la noblesse. Louis XVI le lâchera, et le superbe projet d’écu destiné à faire circuler l’argent,
(et baptisé écu de Calonne) restera sous le coude.
Les deux monnaies frappées à l’effigie de Louis XVI, tête nue et tête laurée resteront de superbes essais.
Très populaire, il peut et doit entreprendre une réforme monétaire devenue nécessaire:
- allègement du poids du Louis d’or pour le mettre en concordance avec l’écu d’argent,
- taxation des biens d’église, ce qui évidemment provoque un tôlé dans le clergé,
- généralisation de l’impôt sur les revenus fonciers,
- suppression des douanes intérieures,
-augmentation des droits de fermages des biens royaux, etc. …
Mais comme toujours en France, les réformes passent mal.
Calonne est maintenant haï par le peuple, l’église et la noblesse. Louis XVI le lâchera, et le superbe projet d’écu destiné à faire circuler l’argent,
(et baptisé écu de Calonne) restera sous le coude.
Les deux monnaies frappées à l’effigie de Louis XVI, tête nue et tête laurée resteront de superbes essais.
Ecu de Calonne à la tête Laurée Ecu de Calonne à la tête nue
frappé en 1786 à Paris. Beaucoup plus rare que la tête laurée.
frappé en 1786 à Paris. Beaucoup plus rare que la tête laurée.
