Héritage guerrier douloureux, pour ce jeune dauphin, devenu régent en 1356 : - Son grand père Philippe VI vaincu à l’Ecluse et à Crécy - Son père terrassé et prisonnier à Poitiers - Charles de Navarre "le mauvais" son cousin, fomentant complots sur complots avec
l’ Anglais - Enfin le prévôt Etienne Marcel bien décidé à s’octroyer tous les pouvoirs...
Charles V est d’agréable compagnie, d’esprit vif, d’humeur joyeuse et plus intellectuel que batailleur, il aménagera la "librairie du Louvre". Il est alors marié à Jeanne de Bourbon dont il est éperdument amoureux. Handicapé d’un bras et de santé fragile il ne peut pas combattre. Son bras de guerre et son épée, ça sera Bertrand Duguesclin,
un petit noble Breton, harnaché
de sa seule bravoure, qui
deviendra le chef suprême
des armées, créera des
compagnies d’archers,
réorganisera la défense
des villes, et reprendra
possession de la plus
grande partie des places
tenues par les Anglais.
La flotte détruite à
l’ Ecluse est reconstruite.
La France retrouve son unité.
Charles V aura veillé tout au long de son règne à une stabilité monétaire qui permettra de remettre sur pied un commerce jusque là chancelant. Il supprime l’impôt direct qui frappe fort les plus pauvres, mais il faut bien payer la très lourde rançon de son père, alors il créé les "aides" impôt sur les marchandises circulantes, l’ancêtre de la TVA..
Il est aussi le bâtisseur de La Bastille.
Mais sa santé est fragile, il souffre en permanence du dos, et la mort de la reine l’affecte douloureusement.
Il meurt à quarante trois ans, deux mois après Duguesclin, le 13 septembre 1380.