Glossaire numismatique 



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ALOI :
Proportion de métal précieux composant une monnaie.

ANÉPIGRAPHE :
Qui ne comporte pas de légende.

ANTIQUE :
Monnaies antérieures à la chute de l'empire romain.

ATELIER :
Lieu de monnayage, signifié par un symbole ou une lettre.

AUTONOME :
Les monnaies sont frappées dans des villes indépendantes

AVERS :
Côté de la monnaie portant l'effigie, exemple " la semeuse ".

ALLIAGE :
Mélange de différents métaux.

BE :
Caractérise une monnaie dont le relief est mat et le fond comme un miroir.
C'est une frappe spéciale réalisée avec des coins neufs, sur des flans polis.

BILLON :
Ancien nom de certains alliages de cuivre et d'argent (> 50% de cuivre).
Sous l'ancien régime désignait mes monnaies d'argent à bas titre.

BRUNI :
Résultat du polissage de la surface des flans pour les rendre brillants en effaçant les minuscules aspérités de surface
avec un brunissoir ou par des procédés mécaniques.

BU :
Pièce frappée en série limitée avec des coins neufs et qui a gardé son brillant d'origine.

COIN :
Matrice de frappe des monnaies et des médailles.
Plaque de métal très dure sur laquelle est gravée l'empreinte de la pièce, reproduite par coups ou pression sur le flan.
Pièce de métal gravée en creux pour marquer le flan lors de la frappe.
Cette frappe, d'abord manuelle, sera mécanisée au XVIième siècle avec le "balancier" puis au XIXième avec la presse à vapeur.

CHAMP :
Partie d'une monnaie où rien n'est gravé.
À l'avers, c'est l'espace situé entre le sujet et la légende.

CANNELURE :
Stries situées sur la tranche d'une pièce.

CONJUGUÉE :
Une pièce est dite conjuguée quand les têtes ou effigies de l'avers regardent du même côté.
Têtes affrontées : 2 visages se regardant face à face.

COMMÉMORATIVE :
Frappe monétaire célébrant un événement historique.

CONTORNIATE :
Cercle paraissant être détaché par une rainure profonde sur une monnaie en bronze.

CONTREMARQUE :
Marque frappée postérieurement à la fabrication initiale.
Elle représente une lettre, un nom, une inscription, un chiffre, un symbole ou une effigie, et peut-être à vocation satirique

COURS LÉGAL :
Monnaie utilisable pour payer dans le pays émetteur.

COURS LIBÉRATOIRE :
Monnaie n'ayant plus cours légal mais pouvant encore être échangée à sa faciale contre des espèces nouvelles.

DAMASQUINÉE :
Se dit d'une cuirasse incrustée de fils formant un dessin

DÉLIVRANCE :
Acte juridique qui confère à une rondelle de métal estampée la qualité de monnaie

DÉMONÉTISÉE :
Monnaie dont tout pouvoir légal de paiement a été supprimé par décret.
La pièce ne vaut plus que le poids de métal qu'elle contient (bien qu'elle conserve toujours une valeur en collection).

DENIER :
Ancienne unité de masse valant 24 grains ou 1,272 gramme.

DÉPÔT LÉGAL :
Obligation faite à l'administration des Monnaies et Médailles de remettre à la Bibliothèque Nationale (Cabinet des Médailles)
et au musée de l'administration des Monnaies et Médailles, 2 exemplaires de chaque nouveau type de monnaie nationale.

DIFFÉRENT :
C’est une marque d'atelier ou d'un graveur représenté par une lettre ou un symbole.

DIFFÉRENTS :
Marques sur la monnaie permettant d'identifier (pour les monnaies françaises du 20ème siècle)
le graveur en chef, l'atelier monétaire (la régie, qui est symbolisée par une petite corne d'abondance)
et éventuellement l'atelier de gravure.
Voir la page sur les différents.

DOUBLE :
Plusieurs exemplaires d'une même monnaie.

DIXAIN :
Le dixain est un projet de monnaie généralement en cuivre qui fut présenté par Alexis Marie de Rochon, membre de l'Institut, et qui ne fut jamais adopté.
Il existe des dixains de Rochon en étain, en métal de cloche, en cuivre (jaune ou rouge) ou en fer et de divers modules.
D'après Hennin ces dixains furent frappés à Lyon.

DOUZAIN :
Monnaie d'une valeur de 12 deniers, Frappée en argent de Charles VII à Louis XIII, puis en billon.

DROIT ( ou avers) :
Côté de la pièce où se trouve l'effigie.

ÉCU :
Terme qui désigne les pièces d'argent de 5 Frs, ou, sous l'ancien régime, les pièces en or, en argent où figuraient
l'écusson royal.

ÉFFIGIE :
Dessin majeur sur l'avers de la monnaie.

EMPREINTE :
Texte ou effigie gravés sur la monnaie.

ESSAI :
Pièce portant ou non le mot ESSAI, qui est une frappe particulière, en série limitée, non destinée à la circulation
et qui peut être fabriquée pour diverses raisons : essai technique (métal, coins,...), essai de projet
(lors d'un concours pour déterminer le type de pièce qui sera adoptée), essai d'hommage
(pièces identiques aux pièces destinées à circuler, mais portant la mention ESSAI et déstinés soit au dépôt légal,
soit à servir de cadeau pour certaines personnalités).

ESSAYAGE :
Opération qui consiste à vérifier les quantités de métal fin (titre) de l'alliage qui servira à la réalisation des flans.
Cette opération intervient aprés l'affinage qui correspond à la pesée initiale les différents métaux
entrant dans la composition de l'alliage monétaire.

EXERGUE :
Espace situé en bas d'une pièce où se trouve le millésime,
espace vierge à l'avers, sous la représentation graphique.

FDC :
Fleur de Coin : pièce fabriquée spécialement et vendue sous un étui protecteur.
Les flans sont neufs et polis, la frappe se fait à cadence réduite et chaque pièce est vérifiée visuellement par un monnayeur muni de gants.
Face : Côté où se trouve l'effigie, avers ou droit.

FACE :
Côté où se trouve l'effigie, avers ou droit.

FÉODALE :
Monnaies françaises ou étrangères correspondant à la période du même nom.

FLAN :
Pièce de métal qui, découpée en disque à la forme de la pièce, et vierge de toute empreinte va être frappée.

FLAN MAT :
Se dit d'un flan bruni à l'aide d'un matoir (brunissoir).

FLEUR DE COIN :
Pièce ayant une conservation exceptionnelle frappée sur un coin neuf.

FLEUR DE LYS :
Symbole se trouvant sur les monnaies royales françaises.

FLEURON :
Ornement sur les monnaies royales françaises en forme de fleur avec quatre, cinq ou six pétales.

FOURRÉE :
Ornement sur les monnaies royales françaises en forme de fleur avec quatre, cinq ou six pétales.

FRANC :
A l'origine, au XIVe siècle, le franc est une monnaie d'or frappée pour payer la rançon de Jean Le Bon,
prisonnier des Anglais (1360).
Le type en est un chevalier casqué, sur son cheval. Le chevalier est franc, c'est à dire libre, tandis que le roi est captif.
Le franc correspond alors à 3,877g d'or fin. Un franc d'argent est frappé à Paris à partir de 1575.
Cette monnaie ayant subi de nombreuses altérations, le franc cesse, sous l'Ancien Régime, d'être une monnaie réelle,
mais subsiste en tant que monnaie de compte.

FRAPPE :
Action de frapper un flan, d'abord faîte au marteau, ensuite selon la technique dite du balancier, la frappe se fait toujours
à froid.

FRAPPE MÉDAILLE :
L'avers est orienté comme le revers. En France, les monnaies sont normalement frappées tête-bêche.

GRAIN :
Ancienne unité de masse valant 0,053 gramme.

GRÈNETIS :
Points constituant un cercle auprès du listel.

GROS :
Ancienne unité de masse valant 72 grains ou 3,82 grammes.

INSCRIPTION :
Texte situé sur la pièce de monnaie.

JETON :
Pièce monétiforme qui n'ayant en principe aucun pouvoir libératoire, sert à compter ou à marquer.

LÉGENDE :
Texte entourant l'effigie d'une pièce ou sur la tranche; Indication en lettres, portée à l'avers et revers de la monnaie,
exemple : LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE

LIARD :
Monnaie valant 3 deniers.

LISTEL :
Au niveau de la tranche, afin d'éviter une usure trop rapide des motifs gravés, les pièces sont dotées fréquemment
d'une saillie appelée listel, accompagnée souvent d'un rang de perles.

LIVRE :
Ancienne unité de masse valant 2 marcs ou 128 gros ou 9216 grains ou 489,51 grammes.

LOUIS :
Utilisé pour déterminer la pièce de 20 francs or.

MAILLECHORT :
Alliage de Cuivre (67%), de Zinc (18%) et de Nickel (15%). inventé par Maillot et Chorier.

MANCOLISTE :
Liste des pièces manquantes ou recherchées.

MARC :
Ancienne unité de masse valant 8 once ou 64 gros ou 4608 grains ou 244,753 grammes.

MÉDAILLE :
Pièce de métal frappée en l'honneur d'un personnage illustre ou commémorant un événement important.

MÉREAU :
Pièce monétiforme ayant une valeur de convention pouvant se convertir en monnaie légale sous certaines conditions.

MILLÉSIME :
Date d'émission inscrite sur une pièce ou médaille.

MODULE :
Diamètre d'une pièce.

MONÉTIFORME :
Objet qui, par sa forme, son aspect, son usage ressemble à une monnaie.

MONNAIE :
Ensemble de valeurs, matérialisées par des pièces de métal ou des billets de papier ayant cours légal,
qui servent de moyen d'échange.

MONNAIE DE CONFIANCE :
Pour combler le déficit en petite monnaie et faciliter les achats de la vie courante, des entrepreneurs privés
ont mis en circulation des pseudo monnaies de cuivre, ou plus rarement d'argent.
Elles n'eurent jamais cours légal mais circulèrent abondamment de 1791 à 1794 bien qu'interdites par décret en 1792.

MONNAIE DE NÉCESSITÉ :
Monnaie fiduciaire de caractère temporaire émise pendant une crise afin de pallier un manque de numéraire.
Les monnaies obsidionales en sont un cas particulier.

MONNAIE SATIRIQUE :
Les monnaies satiriques sont réalisées par des opposants aux autorités en place. Elles sont plutôt communes concernant le règne de Napoleon III.
Ce sont soit des monnaies officielles transformées manuellement par ajout ou suppression de détails ou frappe d'une contremarque,
soit des frappes artisanales avec un motif contestataire souvent ironique
(ex : une chouette remplaçant l'aigle sur le revers ou un casque à pointe rajouté sur la tête de Napoleon III).

MONNERON :
Les monnaies de confiance les plus courantes sont celles des frères Monneron, "négociants à Paris" (et éditeurs de médailles).

MUNZEN :
Monnaie en allemand.

ONCE :
Ancienne unité de masse valant 8 gros ou 576 grains ou 30,59 grammes.

ORDRE DU SAINT-ESPRIT :
Le plus illustre des ordres de chevalerie de la monarchie française.
Il fut institué par Henri III en 1578, au coeur des guerres de religion, car le roi redoutait une "ligue" du parti catholique.
Aboli à la Révolution, l'ordre fut rétabli par Louis XVIII et disparut en 1830.

PARISIS :
Se dit de la monnaie frappée à Paris à partir de Hugues Capet.
A l'avènement du compte de Paris (987), la monnaie parisis devint monnaie royale.
Philippe Auguste étendit la frappe des parisis au nord de la France, l'ouest émettant de la monnaie tournois,
moins forte que la première.
On frappa des parisis d'or (royal double) et d'argent (gros) sous Philippe VI et des deniers parisis de billon jusqu'au règne
de Louis XII. La monnaie parisis subsista comme monnaie de compte jusqu'à Louis XIV.

PATINE :
Oxydation sur certaines pièces en bronze, couche "vert de gris" la patine peut avoir plusieurs couleurs allant
du vert au brun ou rougeâtre.

PIÉFORT :
Autrefois monnaie prototype exécutée à une épaisseur double, triple ou quadruple, pour servir de modèle.
De nos jours pièce de collection au double d'épaisseur de la pièce normale à l'intention des collectionneurs.
La France est le seul pays au monde à continuer une telle fabrication.

PILE :
Ou revers.

PISTOLE :
Ecu espagnol.

POIDS :
Il est exprimé en grammes ou en grain (1 grain vaut 0.053 grammes).
Potin : Alliage de plusieurs monnaies gauloises.

PRÉSÉRIE :
Premières frappes avant la fabrication du type décidé.

PRIMITIVE :
Frappe locales ou barbares, frappée sur divers objets.

RÉFORME :
Mouvement religieux dont naquit le protestantisme.
La Réforme, qu’avaient plus ou moins lointainement annoncée les vaudois, Wyclif ou Jan Hus, a déterminé, au XVI siècle,
une partie de la chrétienté à se détacher de l’Église romaine et à rejeter à la fois ses dogmes et l’autorité du pape.
À l’origine, les réformateurs, Luther surtout (le premier d’entre eux), n’envisageaient pas de créer des Églises indépendantes,
ils espéraient que l’Église accepterait de rétablir un christianisme semblable à celui des origines et, par conséquent,
débarrassé de toutes les adjonctions qui, au cours des siècles, l’avaient altéré.
La rupture fut consommée avec l’excommunication de Luther (1520) et sa mise au ban de l’Empire (1521).
Le luthéranisme se répandit en Allemagne, malgré l’opposition de Charles Quint, il prévalut au Brandebourg,
en Hesse, en Saxe, au Wurtemberg et dans la plupart des villes libres.
Les luthériens présentèrent leur Confession de foi (rédigée par Melanchthon et Camerarius) à la diète d’Augsbourg
en 1530 (Confession d’Augsbourg): ensuite, le principe selon lequel chaque prince pouvait imposer sa religion
à ses sujets fut admis à la paix d’Augsbourg (1555).
Du vivant de Luther, sa doctrine s’était également répandue dans les États scandinaves et dans les pays baltes.
Parallèlement à la Réforme prêchée par Luther, mais d’une façon indépendante, un mouvement analogue prit naissance
en Suisse sous l’impulsion de Zwingli. Ce dernier mourut prématurément, et le Français Jean Calvin fixa les principes
de ce mouvement de réforme distinct du luthéranisme (V. Institution de la religion chrétienne).
Le calvinisme se répandit en France malgré l’opposition de François Ier et d’Henri II.
À la fin du règne de ce dernier, quelque deux mille églises avaient été organisées; un synode clandestin, convoqué
à Paris en 1559, adopta une Confession de foi rédigée en grande partie par Calvin.
On appelle ce document Confession de La Rochelle parce qu’il fut confirmé, ultérieurement, au synode de La Rochelle (1570).
La fin du XVI siècle a été marquée par des guerres dites de Religion, dont l’épisode le plus tragique fut le massacre
de la Saint-Barthélemy (24 août 1572).
Promulgué en 1598, par Henri IV, l’édit de Nantes accordait aux protestants le droit de célébrer leur culte.
Mais cet édit fut révoqué en 1685 par Louis XIV et ce n’est qu’un siècle plus tard, avec la promulgation de l’édit
de tolérance (1787) et les Articles organiques de 1801, que l’existence des Églises réformées put être officiellement consacrée.
La Réforme calviniste se répandit assez largement en Europe, particulièrement en Hongrie, aux Pays-Bas, au Palatinat
et en Écosse, souvent malgré l’opposition des autorités constituées.
Une troisième famille protestante vit le jour en Grande-Bretagne sous le règne d’Henri VIII, qui détacha de
Rome l’Église d’Angleterre et la soumit au roi en faisant proclamer par le Parlement l’Acte de suprématie (1534).
Commençant à prendre sa forme définitive sous Édouard VI, successeur d’Henri VIII, l’anglicanisme s’imposa
sous Élisabeth Ire après une brève tentative de réaction catholique due à la reine Marie Tudor.
Depuis l’Angleterre, la Réforme (partie. sous son aspect puritain) se répandit dans les colonies anglaises d’Amérique du Nord.

RENAISSANCE :
Nom donné à une période de transformation et de renouvellement socioculturel des États de l’Europe occidentale, qui s’étend
de la fin du XIV siècle au début du XVII siècle. Ce renouveau, qui eut son point de départ dans les cités-États d’Italie,
prit des formes diverses selon le génie propre et les traditions de chaque peuple.
On ne peut parler de rupture brutale avec le Moyen Âge, cependant les changements dans l’économie ont engendré
des mutations sociales qui ont accéléré les mutations politiques, signant la fin de la féodalité.
L’apparition de la notion d’État reste la caractéristique essentielle de la période de la Renaissance, dont les autres traits
marquants sont l’accroissement démographique, l’essor des techniques (développement de l’imprimerie) et des
échanges, l’urbanisation, la naissance d’une bourgeoisie d’affaires, l’éclat culturel (fastes de la vie de cour, goût de la
fête et des œuvres d’art).

REGIS :
Entreprise chargée de la fabrication des monnaies et médailles et gérée par un personnel nommé et
appointé par l'autorité publique.

RETRAIT :
La pièce n'a plus cours légal et ne doit plus être utilisée dans les transactions mais peut toujours être échangée aux guichets
du Trésor Public et de la Banque de France.

REVERS :
Côté de la pièce où en général, se trouve inscrite la valeur nominale, côté "PILE".

ROYALE :
Monnaies frappées au temps de la monarchie.

SIGNATURE :
Signature du graveur en entier, en abrégé, en initiale ou un symbole.
Les pièces antiques signées sont très rares et donc très recherchées.
Silver : "L'argent" en anglais.

SOL :
Ancien synonyme de sou.

SOU :
Terme désignant tantôt une espèce de cuivre ou de bronze, tantôt une monnaie de compte valant 1/20 de livre.

TAILLE :
Nombre de flans que l'on doit "tailler" dans une quatité de métal donnée.
Ex : une pièce de 5fr de 25g d'argent est taillée à 40 au kilo.

TESTON :
(de l'italien Testa = tête) premières monnaies d'argent représentant la tête du roi.

THALERS :
Écu d'argent des pays germaniques

TITRE :
Proportion de métal fin contenu dans une pièce.
Il est généralement donné en millièmes pour les monnaies décimales dont le nom de la valeur ne correspond plus à un poids
(comme c'était le cas avec les livres, deniers, sols...).

TRÊFLE :
Deuxième frappe de monnaie sur la première pas assez fortement frappée.

TOURNOIS :
A l'origine, la monnaie tournois était frappée par l'abbaye de St-Martin de Tours.
Après l'annexion de la Touraine par Philippe Auguste, elle devint progressivement l'étalon de out le royaume,
l'important sur la monnaie parisis.
Le système de compte dans lequel une livre tournois valait 20 sous et un sou 12 deniers resta en usage
jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

TRANCHE :
Surface engendrée par le pourtour de la pièce, la tranche peut être lisse, cannelée, inscrite, cordonnée, etc...

TYPE :
Série possédant plusieurs monnaies avec un même dessin, type ou effigie.

VIROLE :
Moule d’acier circulaire dans lequel sont frappées les monnaies, les médailles.
 





 RAPPEL HISTORIQUE 

 

 

 

Les règnes

1610-1643 : Louis XIII

1643-1715 : Louis XIV

1715-1774 : Louis XV

1774-1792 : Louis XVI

Evolutions politiques

1789-1792: Constitution (Louis XVI règne depuis 1774)

1792-1795: Convention (fin du règne de Louis XVI, première république)

1795-1799: Directoire

1799-1804: Consulat

1804-1815: Premier empire Napoléon premier

1815-1824: Louis XVIII

1824-1830: Charles X

1830-1848: Louis-Philippe

1848-1871: Louis Napoléon Bonaparte - deuxième république

1871-1940: Troisième république

1940-1944: Gouvernement de Vichy

1944-1947: Gouvernement provisoire

1947-1959: Quatrième république

1959: Cinquième république

 

 



 LIVRES, SOLS ET DENIERS 

 

 

 

 

 

Racine latine

Nom français

E

£

S

L

D

Nom anglais

-

Ecu

1

6

120

480

1440

European Currency Unit

Libra

£ivre

1/6

1

20

80

240

Pound

Solidus

Sol ou sou

1/120

1/20

1

4

12

Shilling

-

Liard

1/480

1/80

1/4

1

3

Denarius

Denier

1/1440

1/240

1/12

1/3

1

Penny

 

Un écu vaut 6 livres

Une livre vaut 20 sols (sous)

Un sol égale 4 liards.

Un liard égale 3 deniers

Les Anglais jusqu'en 1971 avaient exactement les mêmes subdivisions.

 

 



 COTATION DES PIECES 

 

 

 

- M (médiocre) (1) Le type de la monnaie est identifiable mais ni l'année, ni le millésime.

- AB (presque beau) (3) Le type, l'année et l'atelier de la monnaie sont identifiables, le type est presque réduit à une simple silhouette.

- B (beau) (6-10) indique beaucoup d'usure mais toute inscription doit être lisible. La monnaie possède de nombreux coups ou rayures. Cet état de conservation correspond généralement aux monnaies du 19ème siècles

- TB (très beau) (15-20-30) indication d'usure normale, il faut que tout le relief et les inscriptions soient claires, la pièce ne doit avoir aucun coup sur la tranche, ni de rayure sur le flan. La monnaie reste agréable à regarder.

- TTB (très très beau) (40-45-50) pièce ayant peu d'usure, son relief doit être complet et clair. La pièce est propre et sans défaut. Cet état de conservation doit être votre limite basse pour une collection.

- SUP  (superbe) (55-58) pièce à l'état presque du neuf mais avec de légère trace de circulation, elle doit avoir encore son éclat d'origine, les pièces anciennes peuvent être un peu oxydées, patinées ou décolorées. Cet état de conservation proche du neuf est très difficile à trouver pour les monnaies de Napoléon

- SPL (splendide) (63) Cet état de conservation désigne une monnaie n’ayant subi aucune usure souvent parce qu'elle n'a pas circulé. D'infime trace de circulation  peuvent être vu à la loupe.

- FDC (fleur de coin) (65-70) pièce en état parfait, qui ne montre aucune trace de circulation et qui a entièrement gardé sa brillance d'origine. Aucun défaut visible même avec une loupe.

- FB (Flan bruni) : pièce frappée avec des coins polis. La surface de la pièce est brillante et son relief generalement mat