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L’Algérie est un pays d’Afrique du Nord faisant partie du Maghreb. Sa capitale Alger est située à l’extrême nord-centre, sur la côte méditerranéenne. Deuxième pays d’Afrique de par sa superficie
L'appellation Algérie provient du nom de la ville Alger.Le nom d'Alger est une déformation française du catalan Alguère, lui-même tiré de Djezaïr du nom donné par Bologhine ibn Ziri, fondateur de la dynastie Zirides, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium ; Djezaïr Beni Mezranna.
La conquête de l’Algérie fut longue et particulièrement violente puisqu’elle s’est traduite par l'extermination de près du tiers de la population algérienne. L’armée française l’a conquise village après village, mais il faut préciser que ce qui caractérise la colonisation de l’Algérie et tient lieu de particularité est qu’il s’agit d’une colonie de peuplement.
Napoléon III accorde la nationalité française aux indigènes par le senatus-consulte impérial du 14 juillet 1865 ce qui provoque la colère des colons français
La France a fait venir des colons pour exploiter les terres et les autochtones afin de lancer la machine économique de l’empire français et d’envoyer outre méditerranée des éléments sociaux potentiellement dangereux pour l’ordre social. Les indigènes de culture musulmane ou issus de cette culture étaient sous le régime de l’indigénat et pouvaient en théorie accéder à la citoyenneté française en renonçant à leurs traditions.
En 1930, le gouvernement colonial célébra avec faste le Centenaire de l’« Algérie française ». Bien qu’ils disposaient d’écoles, et de services publics efficaces, la majorité des pieds-noirs vivaient en dessous du seuil de pauvreté comparé à la métropole, mais leur niveau de vie n’était en aucun cas comparable à celui des Algériens d’origine ou de culture musulmane.
En 1954, l’Algérie compte huit millions d´autochtones et un million de « Français d'Algérie » (Pieds-Noirs et juifs séfarades naturalisés). À partir de 1954, le combat armé pour l’indépendance de l’Algérie, qui est encore loin de rallier la majorité des algériens, se traduit par des exactions répétées contre les populations civiles d’origine musulmane et européenne.
Le bilan de la guerre d’Algérie fait état de 25 000 tués chez les soldats français et 2 000 morts de la légion étrangère, un millier de disparus, et 1 300 soldats morts des suites de leurs blessures. Environ 450 000 Algériens sont morts durant le conflit (les historiens Algériens avancent le chiffre de 1,5 million de morts), mais c’est sans compter les 8 000 villages incendiés, un million d’hectares de forêts incendiés avec le napalm, 2,1 millions de musulmans déplacés dans des camps de regroupement et les dizaines de milliers de harkis massacrés, au lendemain de la proclamation de l'indépendance
Le 5 juillet 1962, jour anniversaire du débarquement français en Algérie, eut lieu à Oran le massacre de plus de 440 européens et harkis. Fin 1962, la décolonisation est consommée, il ne reste plus en Algérie que 100 000 européens sur près d'un million d'avant l'indépendance.
Un climat méditerranéen couvre le Nord, tandis qu’un climat désertique règne sur le Sud. Durant l’été, les mois les plus chauds sont juillet et août.